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Journal d'une future ex-fumeuse
10 juin 2010

Solitude et cigarette

Il faut que je précise (rapport à mon billet précédent) que quand je pense "je suis trop seule", ce n'est pas à une solitude relationnelle que je fais référence, mais à la solitude face au constat : "il faut que j'arrête de fumer".

Personne ne va pouvoir le faire à ma place. C'est en ça que je me sens très seule.

Il se peut que j'ai trouvé une parade.
Mon médecin m'avait orientée vers une consultation que je pensais être relative aux addictions et qui s'est avérée être uniquement psychologique. J'y ai rencontré une infirmière sympathique, trois fois. Le troisième rendez-vous était un bilan : elle m'a orientée vers une autre structure qui s'occupe strictement des addictions, et donc d'aide à l'arrêt du tabac, sous forme de réunion d'information, une fois par mois, suivie de deux réunions de groupes par mois et/ou d'une consultation individuelle avec un médecin addictologue.

Je me suis inscrite à la réunion d'information qui aura lieu lundi prochain et je pense que je vais aller aux réunions de groupe bi-mensuelles et demander un rendez-vous individuel.
Ainsi, je crois, je me sentirai moins seule. J'espère, pas trop, mais quand même :)


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Commentaires
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si si, tu es très clair, ppm :)<br /> maintenant reste à trouver quoi...<br /> <br /> et merci pour ton témoignage :)
P
Ok pour les hum :)<br /> J'ignorais ta résolution, merci de le préciser.<br /> Je voulais dire que arrêter de fumer peut se passer tout seul, sans le vouloir, si on a supprimé la cause de l'envie de fumer.<br /> A la base, tu fumes car tu aimes ça ok ?<br /> Pourquoi cela te fait-il du bien ? la réponse pourrait t'amener à ne plus en avoir envie, ce qui aide grandement pour arrêter.<br /> Décider d'arrêter sans supprimer la cause, risque de déclencher un autre comportement de substitution pour nourrir ton envie inconnue.<br /> Il ne s'agit pas d'une véritable envie, qui aurait besoin d'être comblée, mais d'une blessure que l'on croit combler.<br /> Je ne sais pas si je suis très clair.<br /> <br /> J'ai arrêté une première fois il y a 15 ans, pour des raisons qui ressemblent aux tiennes : lendemain de soirée enfumée difficiles, souffle court, etc.<br /> Il y a 11 ans, j'ai rencontré ma femme qui m'a posé un ultimatum. J'ai cédé, et cela ne m'a rien couté. J'ai du compenser par le sexe :)<br /> Je refais du sport, et cela me rend inconcevable de fumer maintenant. J'ai aussi retrouvé le goût, des aliments, des eaux. Je goûte mieux les vins.<br /> <br /> La première année fut incertaine, je trouvais que le tabac sentait bon, je me mettait dans le sens du vent, dans le sillage des fumeurs pour humer l'air.<br /> <br /> Et à partir d'un an, j'ai trouvé que cela ne sentait plus bon, cela me dérangeais, je m'éloignait de cette nuisance. Là j'ai su que c'était gagné :)
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hum...<br /> et certains arrêtent sans rien et reprennent après un temps plus ou moins long, et d'autres s'aident de nicorettes ou patchs et ne reprennent pas :D<br /> <br /> re-hum<br /> pourquoi donc m'obscurcirai-je la vie en m'imposant de ne plus fumer ?<br /> certes, j'aime fumer, mais je ne souhaite pas me suicider :) autrement dit, si tu n'as pas lu que ce post, tu sais que je me prépare à ne plus fumer pour retrouver mon souffle (et ne plus tousser, et ne plus avoir l'impression que je vais manquer d'air, parfois, lorsque les quintes de toux sont violentes, et ne pas sentir ma capacité respiratoire se dégrader encore, et ne pas risquer beaucoup plus grave…) essentiellement.<br /> cela dit, je ne suis pas encore prête :s<br /> <br /> au fait, félicitations pour ton arrêt durable. là, je t'envie :) dix ans, ce n'est pas rien.<br /> est-ce que je peux te demander quelle a été ta motivation, comment ça s'est passé, est-ce que tu as compensé par autre chose (un risque) ? enfin, bref, si ce n'est pas indiscret.
P
Cela fait le succès de la médecine traditionnelle : expliquer tous les maux par des pléonasmes, dé responsabiliser les gens, leur dire que tout serait héréditaire, génétique, la faute à personne, au destin.<br /> Facile de vendre des produits miracles dans un tel contexte.<br /> D'ailleurs on voit bien que ça marche pas : certains arrêtent sans rien, et d'autres continuent en se bourrant de nicorette :(<br /> <br /> De la même manière dire "Il faut que j'arrête de fumer" part du résultat, et t'impose encore une contrainte supplémentaire pour t'obscurcir la vie.<br /> Si tu aimes fumer : fume ! fais toi plaisir, et essaie de savoir ce que tu espères trouver en fumant.<br /> Moi par exemple, je ne fume plus depuis 10 ans, et je me dis que parfois j'irais bien draguer les fumeuses qui clopent à la sortie de la boite, mais rien ne m'empêche d'aller leur parler ... sans clope. Au moins ce serait clair :)
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merci pour ton éclairage, ppm00 :)<br /> <br /> c'est vrai que je suis restée vague : je ne considère pas mon addiction comme uniquement physique, je sais bien depuis longtemps qu'elle est aussi psychologique (c'est un aspect que j'ai quasiment négligé et sur lequel je ne pense pas m'étendre...)<br /> à part ça, les addictions ne sont, certes, pas des maladies, mais elles font partie d'un problème de santé publique et à mon niveau, personnel.
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